21 octobre 2025 Sébastien Cottier, l’ex directeur sportif de l’UC Nantes et plus récemment de Cré’actuel Marie Morin U 22, auteur de 36 victoires et 76 podiums en 2024, s’est vu confié les rênes de l’AVCA Dole après le départ confirmé d’Evaldas Siskevicius – en poste depuis 2023 – vers une formation professionnelle. Pour la première fois loin de ses bases de l’atlantique, l’une des figures emblématiques du cyclisme breton et de la formation hexagonale apportera son expertise et un nouvel élan au sein de l’effectif aixois qui abordera sa seconde saison au niveau Continental fédéral avec un appétit toujours autant aiguisé. Sébastien, après plus de 15 ans au contact du cyclisme breton, quels sont les arguments qui vont ont séduits pour rejoindre l’AVCA et le sud ? Tout d’abord l’amitié que j’ai avec Jean Michel Bourgouin. On se connaît depuis bientôt 20 ans. J’apprécie avant tout l’homme. J’ai toujours eu de bons rapports humains avec lui. Ensuite, le fait que l’AVC Aix Dole fait partie des grosses structures du paysage cycliste national. C’est un club structuré avec un calendrier sportif très intéressant. Que savez-vous de l’AVCA DOLE ? C’est un club qui sort des coureurs professionnels régulièrement et qui est bien organisé. C’est une structure importante avec aussi la section VTT et de nombreux licenciés. L’AVC Aix Dole évolue d’année en année et se renouvelle de manière croissante. L’AVCA a rejoint le niveau continental la saison dernière. Comment jugez-vous cette première expérience de votre « nouveau club » à ce niveau ? Il y a un nouveau statut avec le label de club Continental Fédéral. La première année est toujours délicate afin de répondre au cahier des charges UCI et FFC. Le club va encore se développer et l’objectif est, à terme, de participer aux courses professionnelles. C’est aussi pour cette raison que mon choix s’est orienté vers l’AVC Aix Dole. Il y a 1 an vous déclariez que dans « 5 ans, le cyclisme amateur sera mort ». C’est toujours votre crainte ? Bien sûr. On voit que des clubs amateurs sont en difficulté chaque année. Le contexte économique est difficile actuellement. Il faut beaucoup d’énergie pour trouver du partenariat. Les équipes professionnelles sont également touchées. Il est important de trouver d’autres façons de pérenniser les structures sportives. Qu’est-ce qui a mis fin à l’aventure des équipes de Dinan et de Plédran (Cré Actuel Marie Morin), pourtant ancrées dans le paysage cycliste national et au cœur d’une région qui vit pour le cyclisme ? La Bretagne est une terre de cyclisme. Depuis 2 ans, quatre clubs de N1 se sont arrêtés. La raison principale est le financier. Dans un second temps, je pense que certains dirigeants qui sont souvent en retraite et sont impliqués dans les clubs depuis longtemps, ont une forme de lassitude. C’est pour cela qu’il est primordial d’avoir des personnes (ressources) impliquées dans les clubs avec de la motivation et l’objectif de se renouveler. Avez-vous une idée de votre futur effectif et des ambitions pour 2026 ? Oui ! Jean Michel m’a déjà parlé des recrues. L’effectif sera homogène. Nous aurons des coureurs qui pourront jouer sur tous les terrains (sprint, terrain difficiles, rouleurs, etc..). Le calendrier sera important avec beaucoup de classe 2 mais aussi des courses en Italie et en Espagne. Ce sera nouveau pour moi mais un challenge très excitant. L’objectif également sera d’être performant sur les manches de Coupe de France et Classe 2. Mais il faut d’abord et surtout que l’on prenne du plaisir tous ensemble. Sébastien Cottier Digest 50 ans – Marié à Hélène, 2 filles Elisa et Romane Carrière sportive CC Castelbriantais à Chateaubriant (de école de vélo à Espoir 1) 1 an à La Roche-sur-Yon 1 an à Vendée U Pays de la Loire 3 ans à Saint Jean de Monts Vendée Cyclisme 1 an à Cholet 18 ans à l’UC Nantes Atlantique (dont 9 ans comme directeur sportif) 7 ans – Directeur Sportif à Côtes d’Armor Cyclisme 1 an – Directeur sportif à Dinan Sport Cycling