3 septembre 2022

Après plus de 4 saisons à l’AVCA, la formation continentale de Nice Métropole s’est attachée les services d’Axel Narbonne Zuccarelli. Une promotion évidente pour cet équipier exemplaire au sein de l’AVCA et qui signe une saison pleine, régulièrement dans le Top 10 de l’Elite.

Les coureurs aixois sont nombreux cette année à avoir fait de l’œil aux formations continentales. Après Oliver Knignt (UAE Emirate), Harrison Wood (Cofidis), Nicolas Breuillard en discussion avancée avec l’une d’entre-elle, c’est aussi le cas pour le natif de Corse qui avait pourtant envie de raccrocher le cadre en début de saison. Jean Michel Bourguoin l’en a dissuadé. Et de toute évidence il a su trouver les mots juste. « ANZ », passé par le club de Fium’Orbu, toujours détenteur du record du tour de Corse a, depuis, enchaîné les courses avec sa nouvelle formation niçoise et a naturellement fait sa place dans le peloton du World Tour. Que de chemins et de route parcourus, 10 ans après ses premiers coups de pédales dans les sentiers de l’Ile de Beauté et 6 ans après avoir intégré le Pôle Espoir de…Nice !

Que retiens tu de tes 4 années passés à l’AVCA ?
L’AVCA n’aura été que du positif. C’est avant tout une grande famille, une ambiance ! J’ai appris beaucoup de valeurs à Aix qui me serviront pour la vie d’après. C’est une vraie belle école de la vie. Le club m’a fait participer à beaucoup de compétitions très différentes les unes des autres. Une opportunité qui m’a permis d’emmagasiner beaucoup d’expériences et de rencontrer pas mal de gens dans le milieu du vélo. C’est beaucoup de bons souvenirs.

Quel aura-été ton meilleur souvenir justement ?
Il est venu cette saison ! C’était au tour de Saône et Loire sur la dernière tape lorsqu’on a réalisé un triplé avec Harrison (Wood) qui était seul en tête et Adrien (Maire). Avec Adrien, mon pote de toujours, on a réussi un gros rush pour le rejoindre et pour terminer 2eme et 3eme sur cette course aux côtés de Harrison. C’était vraiment super.

A 24 ans, comment vis-tu ce départ dans la formation continentale niçoise ?
Pour le moment, je n’ai pas encore signé de contrat pro pour la prochaine saison. Ce stage préparatoire m’apprend beaucoup cependant. C’est un sacré niveau par rapport à l’élite amateur. Il faut prendre de la force et c’est une autre manière de courir. Que ce soit en individuel ou en équipe. Il faut « frotter » régulièrement pour faire sa place dans le peloton du World Tour. Mais c’est vraiment très plaisant de passer à ce niveau et de vivre le vélo de cette manière.

​Au début de cette saison, Jean Mi avait confié à la présentation de l’effectif que tu envisageais de raccrocher le vélo… Pourquoi ?
Jean-Michel avait annoncé que c’était ma dernière saison. J’avais décidé de raccrocher le vélo en juillet dernier. C’est lui qui m’a rappelé en octobre dernier et qui m’a remotivé. Le deal c’était de terminer cette saison sur une bonne note…

Il a eu raison … ?
Oui bien sûr, puisque je me retrouve finalement avec des opportunités pour intégrer le circuit professionnel pour l’année prochaine. Ce qui me motive pour me relancer quelques années supplémentaires à ce niveau. Ce qui est sûr, c’est que je ne continuerai pas en Elite amateur parce que j’ai des projets en Corse qui m’attendent. L’essentiel est d’avoir pris beaucoup de plaisir pour cette dernière saison à ce niveau. Ça reste un super souvenir.

Après cette nouvelle carrière chez les pros comment vois-tu la suite ? Manager d’une formation élite qui verrait le jour dans ta Corse natale ?
J’ai quelques idées déjà. Développer le cyclisme en Corse c’en est une. D’organiser des séjours ou des stages cyclistes sur l’Ile. En tous les cas de j’ai envie de rester dans le milieu et de créer des évènements autour de la discipline. Mais pour l’instant, ma priorité reste l’opportunité que j’ai de terminer ma carrière au haut niveau.