14 février 2021

Les coureurs aixois auront tout connu au Pays Basque : la pluie, le froid humide, l’inconfort de l’organisation (COVID oblige), les beaux paysages verdoyants de la côte ouest mais aucun succès à la clé à l’occasion des 5 journées de l’Essor basque.

Que peut-on retenir de ces deux week-end d’ouverture à la chasse au podium en ce tout début de saison de la DN1 ? Après la Boucle et le circuit de l’Essor le week-end dernier, se dressaient le Tour de Basse-Navarre, la Ronde du Pays Basque et le Trophée de l’Essor qui ont réuni l’élite hexagonale dans toute sa dimension complétée par quelques formations en provenance de l’autre versant pyrénéen. Les coureurs de Jeff Rodriguez et Jean Michel Bourguoin avaient donc de quoi s’étalonner durablement sur ces premiers coups de pédales de la saison. Si Marc Brustenga (Caja Rural-Seguros RGA Elite) et Sandy Dujardin (Vendée U), Kévin Besson (Occitane CF), Stefan Bennett (Team Pro Immo Nicolas Roux) et Romain Feuillu (CC Dordogne) ont tiré leur épingle du peloton durant ces épreuves, Agut et sa bande n’ont jamais réussi à forcer le verrou du Top 10 de ces 5 courses. Les performances du premier week-end avaient été plutôt encourageantes malgré les conditions climatiques avec le finish de Mc Cambridge (17ème) sur la boucle et St Guilhem dans sa roue (21ème) avant un joli tir groupé le lendemain sur le circuit de Cambo signé Grolleau (16ème), St Guilhem à nouveau (19ème) et Zuccarelli (20ème). Les trois derniers rendez-vous ont eu raison de l’état physique du groupe encore en rodage : « On a pris les courses comme un stage mais à l’échelle réelle explique Jeff Fernandez, cadre technique du staff aixois. Les gars avancent dans le même sens c’est positif. on se découvre course après course. On apprend à se connaître. On est encore au stade des réglages mais je ne me fais aucun souci pour la suite de la saison. » Côté « terrain », la tendance est identique : « Ce week-end a été un peu plus difficile que la semaine dernière. Il nous a manqué un peu de jambes. En plus, le groupe a chopé le virus de la gastro et on y est tous passé. Malgré cela, l’équipe s’est bien comportée sur ce trophée. Le scénario de la fin n’a franchement pas tourné à notre avantage. Il nous a manqué un sprinter pour ramener quelque chose. Thibaud a été sur le devant de la course pendant un bon bout de temps. Dommage pour lui et pour l’équipe, conclura Clément Delcros. Mais l’équipe vit bien. C’est l’essentiel pour la suite.«