31 juillet 2020 Véritable attractivité pour le territoire, le sport a pris une dimension nouvelle à Aix-en-Provence depuis le début des années 2000 avec à sa tête, Francis Taulan. Devenue en quelques temps une identité locale forte, le sport aixois a su maîtriser ce nouveau virage en disposant d’atouts structurels et de dispositifs d’accompagnement dans la pratique pour séduire, amateurs et professionnels, jeunes et moins jeunes. Ancien pilote automobile, passionné par l’agitation du monde sportif et « fan de vélo », l’élu aux sports de la seconde ville du département entend bien poursuivre dans cette dynamique…collective à l’occasion de son 3ème mandat consécutif. Quel bilan tirez-vous de ces derniers mandats ? Aix a toujours été reconnue comme une ville d’eau, d’art et universitaire. Elle l’est désormais par le sport. Grâce aux moyens que Maryse Joissains a donné à cette délégation en validant les projets que j’ai pour cette ville. Aujourd’hui beaucoup de clubs, d’athlètes d’Aix évoluent au haut niveau. L’identité sportive aixoise ne se limite pas ou plus à une ou deux disciplines mais bien a plusieurs sports qui font la renommée de la cité. Aujourd’hui, Aix c’est 40000 licenciés ! Un mot sur la période de la crise sanitaire ? Nous avons été réactifs en communiquant très vite auprès des dirigeants de clubs sur les mesures imposées par le gouvernement. Nous avons pu compter sur le sérieux des responsables d’association et sur leur compréhension pour les mettre en place très tôt et d’en informer leurs licencié(e)s. Le Maire a également tenté de rassurer très vite les dirigeants de clubs notamment les clubs professionnels en leur assurant du soutien de la Ville au niveau des subventions de fonctionnement ou de manifestations. Elles ont toutes été maintenues pour préserver la pérennité de ces vitrines. Mais pas seulement car toute la filière du sport amateur a également pu compter sur le soutien de la municipalité. Le sport c’est aussi être solidaire dans l’épreuve… Pensez-vous que le sport aixois sera en mesure de reprendre « normalement » à la rentrée ? Je l’espère sincèrement. Je sais que je peux compter sur les équipes dirigeantes de tous les clubs d’Aix pour respecter et faire respecter les normes sanitaires qui seront éventuellement à mettre en place à la rentrée que ce soit sur le nombre de spectateurs ou encore sur l’utilisation des infrastructures (vestiaires, club house…). Le volet qui m’inquiète davantage, et pour le sport en général, c’est le soutien des partenaires privés qui ont été sérieusement touchés dans l’arrêt partiel voire totale pour certains de leur activité. D’après ce que je sais, une grande partie des investisseurs du territoire ont assuré vouloir poursuivre l’aventure avec les clubs aixois. Désignée comme une alternative au déplacement, comment envisagez-vous l’évolution de la pratique du vélo sur Aix ? L’urgence sanitaire a fait place à d’autres moyens de locomotion, principalement le vélo. Madame le Maire a très vite demandé la création de pistes cyclables dans la ville pour permettre à tous les Aixois de se rendre sur leur lieu de vie ou professionnels par ce moyen de locomotion et de maintenir ce moyen de locomotion dans la ville. Mais on s’est très vite rendus compte que certaines d’entre-elles étaient trop dangereuses. La décision a donc été prise de revoir ce schéma pour répondre plus effacement à cette attente d’ici ces prochains mois. Aix centre est, selon moi, une ville faite pour le vélo. Quel regard portez-vous sur l’AVCA, le plus ancien club aixois présent dans l’élite de sa discipline ? Que dire sur l’AVCA ? C’est un club qui ne me pose aucun souci et qui vit bien. Je suis un vrai fan de vélo même si je ne l’ai jamais pratiqué intensément par manque de temps. Je suis aussi passionné par le développement de ces mécaniques. J’ai beaucoup d’amis au comité directeur du club et d’autres qui pratiquent aussi le vélo à l’AVCA. Mon histoire avec le vélo est ancienne. J’ai du assister à 90 % des Rondes d’Aix. C’est mon père qui m’y emmenait. J’ai connu l’un des tous premiers sièges de l’AVCA lorsqu’il se trouvait en bas du Cours Sextius. C’est le club le plus ancien de la ville. L’AVCA c’est toujours plus de licenciés, toujours plus résultats. Un club qui dure dans l’élite et qui est devenue une référence dans le monde la formation hexagonale. Son pouvoir d’attraction n’est plus à faire. Témoin, la présence de Julian Alaphilippe à la dernière Ronde d’Aix qui a attiré plus de 7000 spectateurs. Quels vont être les grands projets Sports de la Ville lors de ce prochain mandat ? Des projets pour Aix, j’en ai plein la tête… Concrètement un projet autour du monde de la pétanque devrait voir le jour. Une discipline qui je le rappelle demande à être olympique. Cette sorte de micro Arena sera dédiée à tous les boulistes d’Aix, amateurs et professionnels. Elle recevra de grands rendez-vous régionaux, nationaux et internationaux de la discipline. Nous allons également refaire la piste d’athlétisme du stade Carcassonne et créer une autre piste un peu plus bas, améliorer les vestiaires de ce même stade, et créer de nouveaux stade synthétiques de football. Le tennis, le hand, le rugby disposent d’enceinte de grande qualité. D’autres infrastructures marqueront-elles le nouveau mandat ? L’enceinte dédiée à la pétanque en une. D’autres sont à l’étude pour ce mandat.