30 juin 2020

Madewis, équipementier tout terrain du XXIème siècle, made in France mais surtout made in Provence, est l’un des partenaires majeurs de l’AVCAix. Son directeur, Franck Massardier, militant de la première heure pour une éducation sportive dès le plus jeune âge « indispensable à la vie« , se dit ravi de la qualité des échanges humains et professionnels avec le club aixois. Entretien.

Franck Massardier présentez-nous votre société.
MADEWIS est une société française créé en 2000. C’est équipementier de clubs et de particulier sous la marque MADEWIS. Basé à coté d’Aix-en-Provence, notre marque équipe de nombreux clubs de cyclisme, de running ou bien de triathlon sur tout le territoire français.

Avez vous déjà vécu un arrêt d’activité aussi brutal et aussi long ?
Non

Qu’est ce qui vous a séduit à l’AVCA pour en devenir l’un de ses (fidèles) partenaires ?
Le projet, l’histoire du club et surtout un partenariat basé sur la confiance, le développement et des objectifs en communs. Et bien évidemment comme toute relation de commerce, il y a aussi celle qui se construit avec les hommes qui font l’AVCAix.

Quel regard portez vous sur la longévité dans l’élite et le travail de formation de l’AVCA ?
La stabilité, le professionnalisme et le savoir-faire du club.

La COVID a stoppé la saison cycliste en plein cœur de son activité. Craignez-vous des conséquences importantes pour la discipline ?
Il y en aura malheureusement mais le sport doit repartir, il est un acteur indispensable à la vie. Espérons que les clubs pourront passer ce cap difficile et qu’ils bénéficient d’aides.

En même temps, la pratique du vélo urbain est en pleine explosion. Cet effet sera-t-il durable selon vous ?
Il y a des effets de mode. Il faut arriver à transformer et faire évoluer le cyclisme qui est un sport magnifique et qui, à mon goût, ne bénéficie pas assez d’aide au développement…C’est bien dommage ! Certains présidents de clubs ont tendance à dire que le vélo en compétition ou loisir c’est l’école de la vie : il faut savoir se battre, avancer, dépasser ses limites dans l’effort pour atteindre ses objectifs. C’est un très beau sport.

Avez-vous remarqué une évolution des ventes dans ce secteur ?

La technique des matières ont évolué, les design aussi. Nous travaillons beaucoup sur ces domaines depuis plusieurs années maintenant pour arriver à moderniser un peu plus ce sport. On va dire que les ventes évoluent un peu plus clairement. Nous sommes en croissance constante depuis 7 ans dans ce secteur

Votre vision du monde (sportif) a-t-elle changé depuis ces derniers événements ?
Oui et non. Oui dans l’approche du ou des sports qui se dotent de plus en plus de nouvelles technologies. Mais une fois encore, on reste beaucoup sur des bases anciennes. Certains pays ont tendance à aller plus vite que nous en mettant des moyens pour rendre le sport plus facile à pratiquer, plus abordable et plus accessible. D’autres, développe la pratique du sport en créant des passerelles dans les écoles. Elles permettent la découverte et l’apprentissage.. En France c’est encore un peu plus compliqué, il faut créer des liens plus forts entre le sport et l’école à mon sens