25 mars 2020

Jean-Michel Bourguoin, directeur sportif de l’AVC Aix, reste dubitatif quant au sort réservé à une saison 2020 qui n’a toujours pas d’avenir à court et moyen terme.

Jean-Michel, comment gère-t-on cette mise à l’arrêt obligatoire lorsqu’on est directeur sportif ?
On ne la gère pas, on la subit. C’est la première fois que je connais cette situation, donc je découvre et j’apprends.

De quelle manière entretiens-tu le lien avec tes coureurs ?
Dans ce domaine, rien ne change. Un coup de fil, un mail, un texto…. on fait au mieux.

Un programme spécifique conçu par le staff leur a-t-il été imposé ?
Pas de programme spécifique imposé par le club. Chaque coureur à son entraîneur, donc à chacun son job. Mais à partir du moment ou nous n’avons aucune date envisageable de reprise, tout est très compliqué.

Quelles vont être d’après toi les conséquences sur la saison et sur le club ?
Je crois que notre structure est suffisamment solide pour passer ce genre d’événement exceptionnel. C’est plus embêtant pour les garçons qui ont des ambitions sportives et pour qui la saison 2020 était une véritable échéance. Maintenant, on devra faire avec. A nous de sublimer cette période pour en tirer quelque chose de positif, en terme de comportements, de compréhension des enjeux et de choix de vie. A l’AVC Aix, nous avons déjà répondu à ce questionnement. Nous savons très bien ou nous allons et comment nous y allons.

Après les JO, penses tu que le Tour de France sera la prochaine victime du virus ?
Honnêtement, Tour de France ou pas, ce n’est pas vraiment ma préoccupation. On ne fait pas le même métier qu’ ASO! A ce jour, je me demande même si reprendre la saison aura un véritable sens. Mais si ça repart, on pourra sans doute organiser la Ronde prévue le 2 août prochain.