10 février 2015

Pour ses débuts chez les professionnels, Quentin Pacher a pris une belle 31ème place. Même s’il est encore tôt pour le dire, nous sommes persuadés qu’il saura montrer toutes ses qualités. Il nous dévoile ses premières impressions :

Bonjour Quentin, raconte-nous ta première course !

Ça s’est plutôt bien passé puisque j’arrive dans le premier groupe. J’étais avec Yann Guyot, Romain Combaud et Jimmy Raibaud . On a essayé de mettre Jimmy dans les meilleures conditions pour le sprint. Avec le vent de face, le peloton était très désorganisé. Ajouté à notre manque d’automatismes en ce début de saison… Pour couronner le tout, Jimmy tombe dans le dernier kilomètre alors nous avons tenté notre chance sans trouver d’ouverture.

Concernant le parcours, malgré mon passage à Aix, je ne connaissais pas l’Espigoulier ni la Gineste. Ce sont deux beaux cols pour une reprise mais c’était aussi un sérieux handicap de ne pas connaître la fin du parcours. Quand on sait l’importance du placement dans ce type de courses… Ce n’était pas simple !

As-tu senti l’écart de niveau entre les pros et les amateurs ?

Ça roule plus vite du début à la fin. Le niveau est plus homogène que chez les amateurs donc ça relève le niveau mais rien d’insurmontable !

Comment avez-vous été accueillis par vos adversaires ?

On n’a pas ressenti d’animosité particulière. Les étrangers nous ont dit que l’on avait de jolis vélos. Rien de plus.

Par rapport à ta préparation hivernale, as-tu apporté des changements ?

Je n’ai pas changé de méthode. Je suis sur la continuité des années précédentes. J’augmente progressivement les charges au fil des ans. Le seul changement concernait le timing. Avec un début de saison le 1 février, j’ai dû avancer mon planning de 2-3 semaines.

Après la Marseillaise, quelle est la suite de ton programme ?

Je ferai l’Essor Basque (samedi, dimanche et mardi). Ensuite, je participerai au Tour du Haut-Var, La Classic Sud-Ardèche et La Drôme Classic. Mon mois de mars s’articulera autour d’épreuves Elites avec comme objectif, la Classica Corsica (26 mars).

On devrait aussi te retrouver sur la Ronde d’Aix. J’imagine que c’est important pour toi de revenir sur Aix ?

En effet, vu que mon départ s’est réalisé dans des conditions particulières (très tardivement), je n’ai pas pu expliquer mon choix à ceux qui n’auraient pas compris mon départ. Cela me permettra de remercier tous les gens du club. J’ai vraiment passé d’excellents moments. Nous ne sommes pas fâchés, j’ai vraiment hâte de revoir tout le monde.