17 mars 2017

Les deux camps n’ont pas hésité lorsque l’opportunité de faire un bout de chemin ensemble s’est présentée. Thomas Voubourzeix, après 6 années chez les professionnels, rejoint les « vert et noir » et de surcroît son ami Grégoire Tarride. Le coureur originaire de Saint-Tropez, excellent rouleur et déjà victorieux en début d’année au Maroc, vient mettre sa force au profit de notre équipe pour le restant de l’année. Un atout supplémentaire dans l’effectif déjà très performant de Jean-Michel Bourgouin.

En début d’année, tu avais signé avec Nice Pro Cycling, que s’est-il passé ?

Lorsque j’ai signé, les dirigeants de l’équipe m’ont fait certaines promesses sur le programme de courses, financières… Je suis quelqu’un qui attache beaucoup d’importance à la parole alors j’ai fait confiance. À la première course (Trofeo Porreres en Espagne), on m’a demandé d’avancer les billets d’avion car l’argent du sponsor n’était pas arrivé. Après ce sont le matériel et les salaires qui n’arrivaient pas. J’ai senti que cela n’allait pas aller en s’arrangeant alors j’ai préféré arrêter les frais.

Dans un premier temps, tu avais décidé de raccrocher, qu’est-ce qui t’a fait changer d’avis ?

Dans ma tête, je voulais tourner la page. J’avais un rêve de gosse : posséder ce snack situé à 200 mètres de chez moi. Récemment, l’opportunité de racheter l’affaire s’est présentée et j’ai foncé. Avec l’arrêt de ma carrière, je pouvais me consacrer totalement dans ce projet. Pendant deux semaines, j’ai laissé le vélo au garage. Néanmoins, je n’ai pas pu m’empêcher de suivre l’actualité, regarder les résultats… Et puis j’ai ressenti ce manque, les courses, l’entrainement. De son côté, Greg Tarride, avec qui je suis très ami, m’appelait souvent pour me dire de continuer. Finalement, je me suis dit « allez, on y va ! » et j’ai déjà hâte de reprendre.

Pourquoi as-tu choisi l’AVC Aix pour continuer ta carrière ?

Le fait que Greg soit à Aix était important. Je connaissais également Jean-Michel. Nous nous étions rencontrés il y a quelques années en course et il avait su trouver les bons mots alors que je venais de vivre une galère. Nous avions eu un bon feeling. De l’extérieur, on ressent vraiment cette bonne ambiance. Aujourd’hui, je suis à la recherche de ça pour me relancer. L’exemple de Rostollan montre que c’est possible de le faire à Aix.

Tu connais donc certains coureurs du club ?

Yoann Barbas et Matthieu Converset mais je ne les connais pas personnellement.

Quels sont tes objectifs pour les mois qui arrivent ?

J’espère pouvoir reprendre le weekend prochain à Saint-Étienne et le lendemain à Annemasse-Bellegarde. On fera le point après cette reprise pour voir où j’en suis. La course qui fait rêver ?C’est évidemment le Championnat de France. C’est dans un coin de ma tête, mais je ne vais pas m’affoler. L’objectif est de retrouver un bon niveau, me faire plaisir et après on verra.